Communautaire

Funérailles de Michaël Fiset

Loin du blizzard et de l’incompréhension, la communauté se recueille

• Loin du blizzard qui a fouetté la Côte-du-Sud fauchant au passage la vie de deux hommes, la communauté de la paroisse Saint-François s’est regroupée autour de la conjointe et de la grande famille de Michaël Fiset pour témoigner soutien et réconfort dans cette épreuve toujours incompréhensible après plus d’une semaine de la tragédie qui a fauché deux vies.


par Raynald Laflamme

L’émotion était palpable dans la grande église bondée. Tous se sentaient interpellés, livrés seuls face à leur foi. Leur intelligence peinait encore à comprendre l’enchaînement des événements qui a piégé Michaël Fiset et un collègue de travail, Pierre Thibaut. Alors qu’ils tentaient de revenir à la maison après un quart de travail écourté par la tempête qui se déchaînait en soirée, le mardi 14 mars, ils ont été immobilisés dans la paroisse voisine à bord de la camionnette dans laquelle ils prenaient place. La suite est un enchevêtrement d’événements incompréhensibles abondamment relaté dans les médias nationaux, laissant la question «Pourquoi?» sans véritable réponse.

tragédie tempête 15 mars 2017

Les funérailles de Michaël Fiset ont été célébrées devant une communauté émue et solidaire.

Nommée par sa grand-mère Mimi quand il était petit sa «petite blanche» en raison de ses cheveux blond blanc, «la petite blanche devenue un beau grand blond aura été une étoile filante», a livré sa cousine Julie Roy lors de l’hommage rendu à l’église le samedi 25 mars.

Prenant la parole au nom des frères de la victime, Tommy et Jason, Julie Roy a parlé de «simplicité» pour décrire le grand frère âgé de 33 ans. «Michaël était un gars simple, à l’écoute et ouvert aux idées des autres, effacé, qui ne demandait jamais rien et qui savait s’adapter et accepter tout genre de situation.»

Michaël Fiset: un gars sur qui on pouvait compter

Décrit par ses collègues de travail, tant chez L&m, Garant et Gilmyr, comme un gars sur qui on pouvait compter…, débrouillard et habile on pouvait toujours lui demander son aide… C’est d’ailleurs en essayant d’aider avec tout son coeur qu’il a quitté ce monde…».

«Tu demeureras donc… un exemple de bon cœur, prêt à tout pour soutenir ton prochain. La nuit blanche du 15 mars en est la preuve.»

Un destin tragique

Michaël Fiset, qui caressait le rêve d’avoir un jour son camion Peterbilt, avait récemment refait sa vie avec une nouvelle conjointe, Stéphanie Couture et les trois enfants de celle-ci. Le couple habitait Montée Saint-François. Il aura perdu la vie, enseveli sous la neige, à moins de sept kilomètres de chez lui, sur la rue Principale, près de l’autoroute 20, à Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud.

Partagez cet article
Partager sur les réseaux sociaux
Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *