Sport et Loisirs

Un drame évité de peu pour la marathonienne lors d’un entraînement matinal

Nous avons eu le plaisir d’avoir la visite, à Saint-François, de notre fille Geneviève Cauffopé et sa famille pour les fêtes.

Geneviève s’entraîne depuis des mois pour participer à deux marathons en 2023. Celui d’Amsterdam qui avait été reporté à cause de la COVID, donc cette année, en octobre, ce sera la dernière chance d’y participer pour ceux qui s’y étaient inscrits en 2020. Elle devait aussi participer à celui de Londres en avril, après 8 années d’attente pour que son nom soit enfin tiré au sort.

Geneviève Cauffopé s’est entraînée tous les jours depuis son arrivée le 14 décembre tant sur la route qu’au Gym Santé de Saint-François.

Une fin abrupte

L’entraînement a toutefois eu une fin abrupte le 5 janvier, vers 8h40, il faisait clair. En revenant à la maison, elle a fait une malencontreuse chute sur le chemin Saint-François Est à quelques centaines de mètres avant le garage municipal.

Étendue au sol, elle a réussi à s’écarter de la route en se traînant malgré la douleur et l’affaiblissement. Pendant qu’elle était étendue, grelottante et mal en point, un véhicule est passé en direction Est et un peu plus tard deux autres en direction Ouest mais aucun des véhicules ne s’est arrêté pour s’enquérir de son état.

Elle a pu appeler de l’aide, de peine et de misère, rassemblant ses forces, grâce à son cellulaire. Son mari Éric est allé la chercher et l’a amené à l’urgence de l’hôpital où l’on a pu constater une fracture de la cheville.

Aucune personne ne lui porté secours

Nous sommes peinés de voir qu’aucun des conducteurs ne s’est arrêté pour lui porter secours, lui demander s’il pouvait l’aider. Il faisait froid, elle était blessée, couchée au bord du chemin, essayant de se mettre à l’abri du vent.  Une personne habillée de vêtements colorés et réfléchissants. Heureusement elle put elle-même réclamer de l’aide, mais elle nous a dit qu’elle était au bout de ses forces et souhaitait être capable d’appeler avant de s’évanouir.

De l’indifférence

Nous ne savons pas comment on appelle cela ne pas prêter main forte à quelqu’un étendu par terre sur le bord de la route, de l’INDIFFÉRENCE, c’est choquant de constater que nous en sommes rendus là.

En deuil de son marathon

Geneviève Cauffopé a pris l’avion pour Vancouver le lendemain 6 janvier avec sa famille avec un plâtre et des béquilles. Elle devra sans doute faire le deuil de son marathon de Londres cette année. Des vacances dont nous nous souviendrons.

Un texte de Christiane Bombardier et Pierre Cauffopé