En manchette

Résidence Brigitte Gagnon: un endroit où il fait bon vivre

L’Écho de Saint-François a eu droit récemment à une visite en règle de l’établissement. Constat : l’endroit est impeccable, les résidents sereins et souriants.

En 2011, Mme Brigitte Gagnon ouvrait une résidence intermédiaire à Saint-François. Aujourd’hui c’est au tour de sa fille, Kristel Landry, à prendre la relève mais sa mère n’est jamais loin et son soutien demeure indéfectible. Kristel est allée à bonne école, puisqu’elle y travaille depuis le tout premier jour.

La Résidence Brigitte Gagnon n’est pas une RPA mais plutôt une résidence intermédiaire (RI), ce qui signifie qu’elle fournit des soins quotidiens aux personnes vulnérables, qu’elles soient atteintes d’une déficience physique ou intellectuelle. L’endroit accueille également des personnes âgées en perte d’autonomie ou souffrant de différents troubles de santé mentale.

Sa mission

Prodiguer des soins de qualité, assurer la sécurité et le bien-être de ses 22 résidents en leur offrant un endroit sécuritaire où se loger. La résidence travaille en étroite collaboration avec le CISSS de Chaudière-Appalaches, ce qui fait en sorte qu’elle fonctionne à pleine capacité en tout temps. Une dizaine d’employés, dont un cuisinier et des préposés aux bénéficiaires possédant une formation connexe, veillent aux besoins des résidents et au bon fonctionnement de l’établissement. Kristel rappelle à ce propos : « si mes employés n’étaient pas là, je n’y serais pas non plus. Ils me sont très précieux et je suis chanceuse de les avoir dans mon équipe ! ».

Chacun a sa propre chambre avec lavabo et partage une salle de bain avec son voisin. Deux d’entre eux y vivent avec leur chat. Les aires ouvertes sont climatisées. Une coiffeuse vient chaque semaine leur refaire une beauté et, bien sûr, l’endroit possède une douche adaptée.

Sécurité incendie

En vertu des nouvelles exigences gouvernementales et des normes de la Régie du bâtiment imposées à la suite du tragique incendie survenu à L’Isle-Verte en 2014, la résidence a dû effectuer de nombreuses rénovations : aménagement de la cuisine, deuxième sortie extérieure, deuxième palier, gicleurs, doublure des panneaux de gypse, etc. Chaque chambre a sa sonnette d’alarme et la résidence est reliée directement au poste de sécurité incendie. De nombreuses embûches, dont la COVID 19 et la complexité des travaux à effectuer ont contribué à étaler les rénovations sur une période plus longue que prévu. À ce sujet, Kristel affirme : « Les résidents ici ont une capacité d’adaptation hors du commun. Ce sont les meilleurs ! ». Deux d’entre eux y résident depuis son ouverture.

Une vocation

Kristel Landry, ambulancière de formation, ne compte pas ses heures. « Je n’entre pas travailler, affirme-t-elle, j’adore ce que je fais ». Lorsqu’elle se permet un congé, sa mère, infirmière, veille au grain.
Soulignons en terminant que Kristel et Brigitte résident toutes deux en Beauce. Kristel effectue régulièrement le trajet jusqu’à Saint-François quand elle n’est pas en télétravail, alors que Brigitte vient l’appuyer lorsque la demande se fait sentir.

Par Céline Chabot

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