Culture

Cent questions sans réponses | Faut-il connaître l’absence pour réaliser la juste mesure d’une œuvre ou d’une personne?

Pourquoi les décès de Serge Fiori d’Harmonium et de Karl Tremblay des Cowboys Fringants nous ont-ils autant marqués et touchés?

Est-ce que c’est parce qu’ils parlaient de nous? Est-ce que c’est parce qu’ils habitaient notre territoire et le territoire les habitait? À 17 ans, Serge Fiori écrivait: « On a mis quelqu’un au monde, il faudrait peut-être l’écouter ». Il n’y a qu’à entendre Karl Tremblay dans l’Amérique pleure pour effectuer un constat similaire.

Est-ce la même chose pour nos leaders, nos proches, nos amis, grands-parents dans notre communauté? Faut-il attendre qu’ils soient absents, que les souvenirs nous reviennent avec les anecdotes pour comprendre toute la place et l’importance qu’ils avaient dans notre vie? La portée de ce qu’ils ont dit ou écrit?

Pourquoi, quand l’on rencontre quelqu’un d’important pour nous, ne pas prendre le temps de lui dire merci? Un merci bien senti, une tape dans le dos, une bonne oreille ne sont-ils pas toujours appréciés et souvent retransmis quand nous en avons le plus besoin?

Ne pas tuer l’espoir et reconnaître le courage ne constituent-ils pas des défis pour chacun de nous, quelle que soit l’époque où nous vivons? Matière à réflexion…

Par Herman Pelletier

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