Décrochage scolaire
Un appel à la vigilance pour contrer le décrochage scolaire
Les jeunes en Chaudière-Appalaches sont plus nombreux à travailler pendant leur secondaire. Un appel à la vigilance est lancé pour contrer le décrochage scolaire.
Les Partenaires pour la réussite éducative de Chaudière-Appalaches (PRÉCA) lancent un appel à la vigilance en interpelant les parents, les employeurs et les décideurs:
L’importance de se soucier de la conciliation des études et du travail alors que des milliers de jeunes de la région sont retournés en classe.
Le PRÉCA souligne qu’une mauvaise conciliation études-travail peut précipiter le décrochage scolaire. La vigilance est de mise. Un emploi peut nuire à la réussite éducative, même si occuper un emploi peut être positif par l’autonomie et les nouveaux apprentissages acquis. Il est maintenant bien défini dans les écrits, souligne le PRÉCA que le risque de décrochage scolaire augmente proportionnellement au nombre d’heures travaillées.
Un plus grand nombre de jeunes en Chaudière-Appalaches travaillent
«Nous savons que la région de Chaudière-Appalaches se distinguait du reste du Québec avant la pandémie quant au travail pendant l’année scolaire, et tout nous porte à croire que cela s’est exacerbé dans les deux dernières années. Nous nous devons d’être vigilants. »
– Ariane Cyr, directrice générale de PRÉCA
En Chaudière-Appalaches, et comparativement au reste du Québec, un plus grand nombre de jeunes de la région travaillaient pendant leurs études secondaires. Ils étaient plus nombreux à travailler plus de 16 heures par semaine. Si travailler pendant les études peut être parfois bénéfique et parfois nuisible, c’est le bon équilibre qui fait la différence entre les deux.
La littérature scientifique suggère généralement un maximum de 15 heures de travail par semaine.
«Le bon équilibre est propre à chaque jeune, et tient compte de ses contextes personnels».
– Ariane Cyr, directrice générale de PRÉCA
Les jeunes arrivent sur le marché du travail de plus en plus tôt
La rareté de main-d’œuvre qui touchait plusieurs domaines a été aggravée par la pandémie. Les employeurs font maintenant face à des besoins criants de personnel. Les étudiants sont sollicités de plus en plus jeune. Tout porte à croire, pense le PRÉCA que cette situation encourage les jeunes à se lancer plus tôt qu’auparavant sur le marché du travail.
La vigilance plutôt que l’interdiction
L’enjeu n’est pas de déterminer, selon le PRÉCA, si oui ou non les jeunes devraient travailler.
«Travailler ou pas, c’est un choix qui revient au jeune, et dont il discute avec ses parents. Toutefois, notre rôle en tant que décideurs, employeurs et famille, est d’être vigilants et proactifs pour permettre aux jeunes qui travaillent de réussir et d’être épanouis tout à la fois».
– Ariane Cyr, directrice générale de PRÉCA
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