Grève du Front commun
La Francolière fermée à toutes activités
La grève du Front commun dont le personnel de soutien et professionnel et des enseignants jusqu’au 14 décembre entraîne la fermeture complète des écoles, dont La Francolière. Seule une entente des quatre syndicats du Front commun avec le gouvernement Legault procéderait à leur réouverture.
L’accès à l’école élémentaire La Francolière est donc interdite aux élèves ce vendredi matin laissant seuls à l’extérieur les syndiqués présents sur le piquet de grève. Les parents dont les enfants fréquentent le réseau public doivent donc composer avec des mesures alternatives pour garder les enfants à la maison. Ce sera aussi le cas la semaine prochaine. À moins d’une entente, les enfants ne retourneront pas en classe avant le vendredi 15 décembre.
Le Souper des bénévoles écope
Le Souper des bénévoles tenu par la Municipalité de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud au gymnase de La Francolière ne pourra pas avoir lieu jeudi prochain, 14 décembre. Par effet collatéral, la grève du Front commun entraîne la fermeture complète de l’école même après les heures de classe.
Devant la possibilité que la grève de 5 jours annoncée en novembre puisse empêcher, à la date prévue, la tenue du souper reconnaissance offert aux bénévoles de la communauté, la Municipalité a pris la décision de déplacer l’activité au calendrier en offrant l’ultime date du mercredi 20 décembre à 17h30 toujours au même endroit. Ce n’est qu’à cette date que sera connu le Bénévole de l’année 2023.
Depuis que le Centre de loisirs de la municipalité est utilisée par le CPE Enfant-Bonheur pour l’exploitation d’une garderie temporaire jusqu’à la construction d’un CPE de 40 places, la communauté est privée de sa salle communautaire.
Le maire Frédéric Jean a d’ailleurs dénoncé dans l’édition de novembre de L’Écho de Saint-François le retard dans la réalisation du projet de garderie. Un retard qui impact sur l’utilisation du Centre des loisirs par la communauté.
« Lorsque nous étions dans la pandémie, ça ne dérangeait pas que notre Centre soit transformé en garderie, car les gens ne pouvaient pas se rassembler. Maintenant, c’est différent, nous sommes revenus à la normale et les “partys” de Noël arrivent et nos payeurs de taxes locaux n’ont pas accès à leur salle »
– Propos de Frédéric Jean recueillis par José Soucy, journaliste-collaborateur.