En manchette

Charge mentale des femmes

Un projet de recherche sur la charge mentale des femmes en documentera les effets en Chaudière-Appalaches

Charge mentale des femmes – Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) lance un projet de recherche sur la charge mentale des femmes en Chaudière-Appalaches. 

Un communiqué émis le 17 avril indique que le projet documentera les effets de la charge mentale. De plus, il déculpabilisera les femmes en mettant l’accent sur l’aspect social et collectif de cette problématique.

Le projet portera une attention particulière sur les femmes qui vivent à la croisée des oppressions dans l’objectif de les déculpabiliser en mettant l’accent sur l’aspect social et collectif de cette problématique.

Selon le RGFCA, la charge mentale est une problématique sociale qui affecte les femmes de manière disproportionnée. La raison en est qu’elles sont souvent responsables de la gestion des tâches ménagères et de la garde des enfants, en plus de leur travail rémunéré. Cette charge mentale peut entraîner du stress, de la fatigue et de l’épuisement chez elles. Ceci peut avoir des répercussions sur leur santé physique et mentale, ainsi que sur leur vie professionnelle et familiale.

Création d’outils de sensibilisation et de transformation sociale

Le projet de recherche du RGFCA vise donc à sensibiliser les femmes aux enjeux sociaux de la charge mentale. Il servira à déconstruire les stéréotypes de genre et la division sexuelle du travail domestique et professionnel. Aussi, il mettra en œuvre des leviers de transformation sociale en collaboration avec différents partenaires. Le RGFCA espère ainsi contribuer à la création d’outils de sensibilisation et de transformation sociale pour les femmes, les hommes, les intervenants et les employeurs de la région.

Une mise en lumière de la partie la plus invisible du travail invisible

Le projet est particulièrement important pour mettre en lumière la partie la plus invisible du travail invisible, selon la directrice générale de l’organisme Karine Drolet. Le RGFCA espère que ce projet contribuera à la sensibilisation, la déculpabilisation et la transformation sociale de la charge mentale des femmes dans la région de Chaudière-Appalaches.

La recherche sur la charge mentale des femmes se déroulera jusqu’au printemps 2026, avec la participation du Centre de recherche sociale appliquée. Elle est financée par le Secrétariat de la condition féminine. Le projet a été initié par le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA). La Chaudière-Appalaches compte une population en croissance de plus de 400 000 habitants.

Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches est un regroupement régional de 23 groupes de femmes, lesquels travaillent en collaboration avec différents partenaires à la défense des droits et à l’amélioration des conditions de vie des femmes dans la région de la Chaudière-Appalaches

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