En manchette

Grande oie des neiges

La vedette ailée de l’automne québécois

L’automne bat son plein au Québec, et avec lui revient un spectacle naturel grandiose qui captive année après année : la migration de la grande oie des neiges. Par milliers, ces oiseaux majestueux ponctuent le ciel de leurs formations en V caractéristiques, offrant aux observateurs un ballet aérien saisissant qui marque profondément le paysage automnal de la plaine du Saint-Laurent.

Les meilleurs sites d’observation de la grande oie des neiges

Ce phénomène migratoire, véritable rite saisonnier, ne manque pas d’émerveiller les Québécois. Du cap Tourmente aux rives du Saint-Laurent de la Côte-du-Sud, en passant par l’île aux Grues, les sites d’observation se remplissent d’amateurs d’ornithologie et de simples curieux, tous venus admirer ce défilé naturel. La grande oie des neiges, avec son plumage blanc immaculé et son cri distinctif, transforme momentanément ces lieux en véritables sanctuaires à ciel ouvert.

L’influence artistique des oies migrateurs sur Jean-Paul Riopelle

Ce spectacle annuel n’a pas seulement captivé le grand public, mais a également inspiré des artistes de renom. Jean-Paul Riopelle, figure emblématique de l’art québécois du 20e siècle, a été particulièrement marqué par ces oiseaux migrateurs. Depuis son atelier de l’île aux Oies, Riopelle a immortalisé à maintes reprises ces créatures ailées dans ses œuvres, faisant d’elles un thème récurrent de son art pendant près de deux décennies.

La Réserve naturelle Jean-Paul-Riopelle

L’influence de la grande oie des neiges sur l’œuvre de Riopelle est telle qu’elle a même laissé son empreinte dans la toponymie québécoise. La Réserve naturelle Jean-Paul-Riopelle, située à Saint-Antoine-de-l’Isle-aux-Grues, témoigne de ce lien profond entre l’artiste et ces oiseaux migrateurs qui ont nourri sa créativité.

La préservation d’un patrimoine naturel et artistique

Alors que l’automne s’installe et que les grandes oies des neiges poursuivent leur voyage vers le sud, elles nous rappellent la beauté éphémère mais récurrente de la nature. Leur passage, aussi bref soit-il, continue d’inspirer et d’émerveiller, perpétuant une tradition qui lie intimement le peuple québécois à son environnement naturel et à son patrimoine artistique.

Pour lire sur le sujet

Les oies sauvages d’après le titre d’une exposition de Jean-Paul Riopelle tenue à New York en 1985 – Chronique parue le 26 octobre 2023 sur le site de la Commission de toponymie

https://toponymie.gouv.qc.ca/ct/salle-de-presse/chroniques-toponymiques/semaine-2023-10-26.html

Riopelle a aussi laissé son nom à un fromage artisan développé à La Fromagerie de l’île

https://echosf.org/agriculture/les-fromages-primes-en-chaudiere-appalaches/

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