En manchette

Halte routière des Belles-Amours

Québec annonce sa fermeture définitive

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable informe la population de la fermeture définitive de la halte routière des Belles-Amours, située le long de l’autoroute 20, à la hauteur de la MRC de L’Islet.

 La cabane brune située entre les kilomètres 394 et 393 à L’Islet, caractéristique du début des années 70’ suivant la construction de l’autoroute 20, ne figure pas dans le Plan de modernisation des parcs routiers du Québec annoncé en juin 2022 par Québec. Ce bâtiment, comme d’autres évoquant la mythique maison canadienne, est devenu désuet au fil du temps et ne correspond plus aux exigences des usagers de la route. Elle était accessible seulement en saison. L’été 2023 aura été sa dernière saison.

À la halte routière des Belles-Amours, seul le stationnement sera maintenu grâce à sa bretelle d’entrée balisée.

D’autres haltes routières modernisées

Son abandon et sa démolition laissera sur l’autoroute 20 en Chaudière-Appalaches trois autres haltes routières permanentes :

  • Saint-Michel-de-Bellechasse, en direction ouest
  • Lévis, l’aire de service de la Chaudière-Appalaches, en direction est
  • La Durantaye, en direction est

D’ailleurs, la halte routière de La Durantaye en direction est, la seule qui n’a pas encore été modernisée, fera place à un nouveau bâtiment avec aire de jeux. L’ouverture au public est prévue avant la fin 2027.

Le Plan de modernisation des parcs routiers du ministère des Transports et de la Mobilité durable a notamment pour objectif de s’assurer que les usagers de la route peuvent s’arrêter toutes les heures, sur certains axes stratégiques déterminés, et ce, dans des lieux sécuritaires et accessibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Origine et signification

Le nom donné à la halte routière tient du fait que l’autoroute 20 à cette hauteur est perpendiculaire au chemin des Belles-Amours, situé plus au Nord, dans la municipalité de L’Islet, qui relie sur l’axe est-ouest les municipalités de L’Islet, secteur L’Isletville, et Cap-Saint-Ignace.

La Commission de toponymie nous append que : 

Ce toponyme désigne un lieu-dit de L’Islet. On y recensait une famille Damours comptant trois fort belles jeunes filles qu’on dénommait « les belles Damours ». Ces demoiselles étaient courtisées par de jeunes gens de l’endroit. Lorsque ceux-ci se rendaient veiller dans cette famille, ils disaient qu’« ils allaient aux belles Damours ». Avec le temps, on pense que l’expression est devenue « aller aux belles amours », ce qui expliquerait le toponyme « Village-des-Belles-Amours » pour nommer l’endroit où vivait la famille.

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