En manchette

Front commun

Les parents d’élèves devront réorganiser l’entrée à l’école lundi

À moins d’une entente de principe ce week-end aux tables de négociation, les syndiqués du Front commun dont le personnel enseignant, le personnel de soutien et les professionnels des établissements du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud exerceront un premier mandat de grève entre minuit et 10h30 ce lundi 6 novembre entraînant la suspension des services et des cours pour cette courte période.

Réorganisation familiale à prévoir

Lundi matin, l’heure d’entrée des élèves sera chamboulée à l’école intégrée Notre-Dame-de-l’Assomption de la Francolière. Les parents ont été avisés le 31 octobre par voie de communiqué des changements à prévoir. Le transport scolaire sera maintenu, mais décalé de 3 heures sur l’heure habituelle d’embarquement des enfants. Selon l’heure d’arrivée à l’école, les élèves pourront passer la fin de la troisième période en classe et dîner au service de garde, indique-t-on dans le communiqué qui rappelle aussi que seuls les élèves qui sont inscrits au transport scolaire seront transportés ce lundi matin.

Les élèves de la zone de proximité qui se rendent à l’école à pied accèderont à l’intérieur des murs à partir de 10h45. Ils pourront alors passer la fin de la troisième période en classe et dîner au service de garde comme à l’habitude. La journée se terminera selon l’horaire habituel.

Le CSS de la Côte-du-Sud offre la possibilité aux parents dont l’élève dîne habituellement au service de garde de venir le porter à la cloche de l’après-midi, s’il est plus facile pour eux de le faire. Les parents qui choisiront cette option devront toutefois aviser l’enseignant de leur enfant ainsi que le service de garde.

Front commun: Une tactique déjà utilisée

Radio-Canada nous apprenait dans un texte publié le 26 octobre sur sa plateforme web que le minimum d’heures de grève est une tactique des syndicats qui avait déjà été utilisée par le passé. Elle pénalise le moins possible les travailleurs syndiqués «tout en maximisant les effets de celle-ci» sur les services offerts.

Le Front commun, qui représente plusieurs organisations syndicales de la Fonction publique, indiquait dans un communiqué de presse «qu’une deuxième séquence [de grève] pourrait être exercée» si les offres sont jugées insatisfaisantes.

Selon un bruit de fond ambiant, la population serait, en général, actuellement derrière les syndiqués du Front commun trouvant, elle aussi, insuffisantes des offres salariales sous la barre de l’inflation. Cela au moment où le gouvernement Legault perd des points de satisfaction dans les sondages.

Partagez cet article
Partager sur les réseaux sociaux
Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *